24.11.07

P et F moins L

Quelques fois, je me sens paralysée par une grande apathie, qui rend toutes choses si pesantes.
(C’est parce que tu fais pas assez de sport. Bouge!)
Les instants se suivent et fuient, je les contemple, ils se perdent, intouchés.
(Lève-toi et fait quelque chose! Agit!)
Les qualités du jour s’équivalent, et mon monde est éclairé contre son gré, d’un éclat qu’il ne générerait pas à lui tout seul.
(Tu prends probablement pas assez de soleil, t’es pâle comme un drap! Sors dehors!)
Il me semble que tout se réduit à des futilités plus ou moins inconséquentes face à l’Inexorable Poursuite; je donne des coups de mon épée frustrée dans l’eau.
(L’important c’est d’essayer! On ne vit qu’une fois!)
Je peux fixer un point de fuite comme une pérenne finalité; rien ne me meut.
(Tu pourrais peut-être voir un psychologue? Tu pourrais peut-être prendre des pillules?)
J’ai le néo-cortex figé dans une glue froide et vineuse, comme un fond de poisson, comme une poignée de fèves pré-cuites.
(Tu t’alimentes mal, mange plus de fruits, mange plus de fibres, perds du poids)
Ma psyché n’est pas focalisée.
(Essaie de prendre du ginseng, du gingembre, du ginko-biloba!)

3 commentaires:

√їÐΘĈ a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
√їÐΘĈ a dit…

ta conscience qui se bat entre bonne et 'mauvaise" ou volonté plus facile d'accès. Des ondes fusent vers toi, espérant ainsi redonner un peu d'éclat à ton épée rouillée (à force de piquer dans l'eau..).
XXXX

L'autre comm c'tait moi mais j'avais fais une faute de syntaxe..

Madame Poulpe a dit…

Oui, s'intégrer ou continuer à surnager dans un état aigre-doux d'incertitude vraie mais épuisante?

Merci pour la job de polissage de mon épée