12.1.08

Inertie

Il faudrait être plus ordonnée, moins éléate. Philosophie de l’action. Le rêveur qui court. Plutôt que de mariner dans cette vaste soupe. Idées mijotantes. Vouloirs infiniment cuits, jusqu’ à tendreté. Futilités s’entre-réduisant jusqu’au néant. De l’huile sur les membres à vif.

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Je chiale sur les littératures de l’attente et je suis moi-même toute attente. J’attends que les employeurs me rappellent (ils ne m’ont jamais aimée); j’attends d’être moins fatiguée; j’attends avant d’entreprendre quelque chose d’important.

J’attends, donc je suis inactive, donc je ne provoque pas les événements, donc rien ne se passe, donc j’attends encore plus.

L’absence de nécessité (notes calamiteusement hautes, survie assurée) me dégoûte du travail, je paye le fort prix. La végétation entraîne la stagnation, l’inertie ralentit mon mouvement centrifuge, jusqu’à l’immobilité presque complète.

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Oui mais je me fais mettre;

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C’est vrai.

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Et puis?

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Ça fait un bien indéniable. J’te jure. Ma tuyauterie se modifie.

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Y’a bien toujours ça.

5 commentaires:

Madame Poulpe a dit…

Bah y'en a bien une qui a rappellé finalement; et t'as retrouvé tes lunettes. Le reste ne tient qu'à toi.

√їÐΘĈ a dit…

le sexe, remède à tous les maux.
bravo pour tes lunettes et l'employeur, tu vois tu as plus de chance que tu le crois petit poulpe!

Anonyme a dit…

Ah ! L'intimisme

Madame Poulpe a dit…

certain.

Antoine Vekris a dit…

au cas où les dernier résultats archéologiques au sujet des FAC et du musesposttraumatiques seraient d'un quelconque intérêt