8.3.09

L'introduction qui ne sera pas (ou sera?)

J'ai conscience de me tirer dans le pied avec ce cabotinage, mais vous feriez la même chose que moi si vous aviez à subir les 170 pages de galimatias intello-littéro-philosophico-critique que je dois me taper à toute vitesse, avant demain:

<< Il y a de ces livres qu’on devrait commencer par la fin. La matérialité du langage ne nous permettant pas une telle incartade à la linéarité de tout écrit (malgré ce qu’on en dira), il faut, en dépit de cette constatation, subir l’entonnoir sémantique que nous proposent ces textes. Effet de l’impatience de cette lectrice, ou manque de relation de contiguïté entre les propos du livre, la lecture de « Tics, tics et tics » d’Ora Avni fut une lente remontée à la surface, dans des eaux littéraires embourbées par un foisonnement de termes savants fascinés, semble-t-il, les uns par les autres. La lumière était, dans ce cas-ci, à son rendez-vous au bout du tunnel. L’essai, qui porte comme sous-titre « Figures, Syllogismes, Récit dans Les Chants de Maldoror », se divise en deux parties, l’une qui est à proprement parler une explication de texte et l’autre, un traité sur la rhétorique se disant « plus général ». Cette scission de l’essai divise d’ailleurs pareillement les Chants de Maldoror, mais en respectant l’ordre d’origine desdits chants. La première partie traite donc des Chants I à III et la deuxième partie, d’une manière moins resserrée, des chants IV à V; l’essai sur le Chant VI tient lieu de conclusion. Fantaisie de l’essayiste ou logique supérieure à notre entendement? L’essayiste voulait-elle analyser une œuvre, ou explorer un problème de stylistique précis? C’est ce que ce compte rendu tentera d’exposer. >>

5 commentaires:

Alexie M a dit…

J'avais tellement lu : « c'est ce que ce compte-rendu tentera d'exploser ».

Madame Poulpe a dit…

EXPLOSE, ORA
jle remettrai même pas à temps.
estie

Anonyme a dit…

Je propose comme titre à ton essai: «On s'en torche Ora»

Madame Poulpe a dit…

Elle est excellente; je ris dans ma barbe en contenant la sonorisation desdits éclats, parce que je suis dans la bibliothèque.

J'veux dire, un travail critique qui s'amuse avec *ses* homonymes (pas, pas, sang, sens, voix voie)?... Come on!!

Madame Poulpe a dit…

C'est quand même un travail remarquablement à chier.